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Comment préparer un exposé et améliorer son oral ?

En matière d'oral, on pourrait paraphraser Voltaire et prendre comme point de départ l'idée suivante :
« tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux ».

Préparer et présenter un exposé :

La démarche peut se résumer en trois étapes :
    rassembler et gérer sa documentation
    se fixer un objectif et décider de faire passer telle ou telle idée
    regrouper et répartir ses idées et ses arguments en un plan clair

Mais l'objectif principal de cet exercice est d'accrocher l'attention, de capter, captiver  son auditoire. Pour cela, trois impératifs :
    être bref
    être clair
    être vivant

    A/. Être bref :

    La politesse de l'orateur et la maîtrise de son art résident avant tout dans le respect de son temps de parole. L'oral d'un examen est aussi une épreuve en temps limité.
    C'est pourquoi, pour s'y préparer, chaque fois que c'est possible il est recommandé de répéter plusieurs fois son exposé, en se chronométrant par exemple ou en s'enregistrant.
    Il faut également tenir compte de tout ce qui pourrait risquer de vous faire perdre du temps : arrivée des retardataires, manipulation de matériel audio-visuel (rétroprojecteur par exemple), interruptions, etc.
    Penser aussi à concevoir des notes  « ergonomiques  » :
    éviter de les rédiger intégralement pour ne pas risquer de lire son papier, ce qui a un effet fastidieux et démobilisateur pour l'auditoire.
    n'utilisez que le recto des feuilles pour ne pas avoir à les retourner, ce qui a parfois pour effet de faire perdre le fil et de distraire l'auditoire.
    faire ressortir les articulations du plan à l'aide de surligneurs fluorescents.
    prévoir dans ses notes des paragraphes « soufflets » qui pourront être étoffés ou supprimés, en fonction du temps écoulé (les inscrire en retrait ou avec une encre différente por mieux les repérer du premier coup d'oeil).
    bannir les « hors-d'oeuvres », les parenthèses interminables et autres digressions inutiles.
  
    B/. Être clair :

    Construire un plan très simple (du genre : « avant, pendant, après ») rédigé de phrases courtes, dont on explique les termes techniques et dont on ralentit le rythme lorsqu'un point difficile est abordé.
    Il est recommandé de prévoir une visualisation des éléments importants : croquis, cartes, graphiques, voire documents à distribuer.
    De plus il vaut mieux parler assez fort, suffisamment lentement et surtout articuler correctement.

    C/. Être vivant :
  
    Il faut éviter à tout prix la monotonie. Deux écueils majeurs :
    Le « cul de plomb » : ne pas rester figé sur son siège ; utiliser les gestes, les expressions du visage, pour renforcer le message oral et lui donner « chair ». Ne pas oublier, non plus, de regarder son auditoire, pour vérifier dans les yeux qui vous fixent la façon dont votre exposé est reçu (intérêt, étonnement, scepticisme, etc.).
    Le  « robinet d'eau tiède » : faire très attention au ronron : éviter de débiter son exposé sur un ton monocorde, comme un moteur. Il faut varier le débit, le rythme, le ton et détacher par des silences les idées essentielles. Ne jamais lire son exposé quitte à n'inscrire dans ses notes que des  « tirets » (définitions, citations, phrases de démarrage ou de conclusion) et des indications d'utilisation d'aides matérielles, ou d'exemples, ou d'anecdotes...

    En clair, bien causer c'est dire ce qu'il faut, ne dire que ce qu'il faut, le dire comme il faut et quand il faut...

(d'après Yves Simony)